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J'aime toujours autant te lire et ce sujet me parle beaucoup ! C'est terrible ce que la dépression et le burn out peuvent générer comme impacts sur le corps, même lorsque l'on en est à peu près sorti ce n'est finalement jamais vraiment le cas car la fatigue elle, reste et est toujours dans un coin. Je suis insomniaque depuis le début de l'adolescence et j'ai toujours trouvé injuste que quelque chose dépeint comme naturel soit si compliqué, je trouve terriblement culpabilisant tous les articles/posts/discours autour de la santé et du fait que le sommeil soit un point majeur pour vivre longtemps et en bonne santé parce que quand dormir c'est compliqué, ce n'est plus juste une question de volonté (qui aurait envie d'être fatigué·e vraiment ?). Et en attendant, sommeil ou pas se reposer c'est chouette et mériterait d'être bien plus mis en valeur : pour pouvoir faire des choses on a besoin de pouvoir avoir l'énergie adéquate, comment espérer l'avoir si l'on n'encourage que le fait de se coucher tard et se réveiller tôt pour produire sans grand but ? Je te souhaite de passer une très bonne fin d'année (il ne reste plus beaucoup de temps) et un doux début de nouvelle année :)

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Je me suis tellement reconnue dans ce texte, tant dans le propos général que dans les petits détails ; surtout dans le lien entre dépression et fatigue. Je me suis longtemps demandée si après avoir traversé ça, il était possible de retrouver une relation « normale » ou disons apaisée au sommeil. Même en allant mieux il me semblait que le fait de dormir me ramènerait toujours soit à mes limites (le fait d’avoir une batterie sociale minuscule, d’avoir besoin de beaucoup d’heures de sommeil, d’être constamment fatiguée pour tout), soit a l’idée que le sommeil représente un refuge parce que la vie est compliqué et le fait de vivre douloureux. Si ça peut te donner espoir, depuis quelques mois je ne ressens plus cette fatigue chronique, au point que j’ai du mal à me reconnaître tant elle faisait partie de moi depuis le lycée. Je touche du bois pour que ça dure ! Je ne saurais expliquer le pourquoi du comment (bien que j’aie quelques theories), mais en tout cas c’est possible. C’est très agréable de se sentir pleine d’énergie, par contre ça ne m’empêche pas de penser que ce serait très chouette de valoriser socialement le fait de se reposer et de ne pas faire grand chose.

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Excellent ! Merci !

Ça me donne envie de citer Sylvia Plath : "Je suis verticale, mais je voudrais être horizontale."

Merci aussi pour la chronique sur l'exposition, le thème est si attirant que je m'y serais précipitée les yeux fermés.

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